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DE RETOUR DE MAURITANIE...

2018-03-08

Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard
Mauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie GirardMauritanie - Sahara - Février 2018 © Virginie Girard

DE RETOUR DE MAURITANIE...


2018-03-08


Il y a quelques semaines, je suis partie sur un séjour en Mauritanie. De retour, je vous fais partager mon voyage

La Mauritanie, territoire essentiellement désertique, 1.5 fois plus grand que la France... ce pays n'est peuplé que de 3 millions de personnes, accusant une densité de population de moins de 4 habitants / km² !  Et pourtant, je vous propose de découvrir ou de redécouvrir la Mauritanie au travers des différentes rencontres que j'ai pu y faire... loin du tourisme de masse, cette destination n'a rien à envier aux autres pays de la zone saharienne. Bien au contraire ! La Mauritanie, c'est la garantie d'un dépaysement total, d'un environnement d'une variété incroyable qui génèrent en nous, des émotions en tous genres...  


Des paysages désertiques d’une diversité exceptionnelle rivalisant de rudesse et de beauté, que parfois seul le silence semble habiter ; La rencontre s’établie avec le désert… plutôt avec « les » déserts qui nous interpellent ! Les ergs, les regs, les plateaux tabulaires et ses dunes de sables aux couleurs changeantes … On aime y enfoncer ses pieds, ses mains, y sentir la fraicheur du matin, la chaleur de l’après-midi ; on prend le temps de regarder les formes façonnées par le vent et d’écouter le bruit du sable qui glisse doucement sous son propre poids ; Sujets de contemplation pour nous visiteurs, ces dunes poursuivent inlassablement leur avancée, contraignant les villages et la végétation à s’adapter sans cesse à leurs empreintes ; 

Au milieu de ces déserts où seuls semblent subsister l’herbe à chameaux, les acacias et quelques plantes particulièrement résistantes, se dressent les oasis : Terjit, Mhaïreth… Qui n’a pas laissé échapper un « Whouah... Que c’est beau ! » quand après des kilomètres d’environnements arides, nos yeux viennent se poser sur ces havres de verdure nous offrant répit et fraîcheur ; La vie s’organise autour des puits et des systèmes d’irrigation ; carottes, betteraves, courges, palmiers dattiers… destinés à l’autosuffisance alimentaire des villageois, mais également à la revente générant un peu de revenus en vue d’achats de produits de première nécessité. 

Les rencontres ce sont bien sûr ces moments partagés avec ces hommes, ces femmes, ces enfants ; villageois, nomades, chameliers, bergers, commerçantes, écoliers… ; nos échanges sont immédiatement emprunts de sourires et de regards complices, d’accolades, de rigolades ; on coupe le rythme, on se pause, on discute… et tout est prétexte à partager le rituel des 3 thés à la menthe à n’importe quel moment de la journée ! 

La magie de la rencontre, c’est aussi cette soirée partagée avec tous les villageois de Tanouchert ; chants polyphoniques traditionnels et danses qui s’assimilent à de voluptueuses parades animales, faisant virevolter les boubous aux couleurs chatoyantes… Nous nous sommes laissés envouter, porter par toute cette allégresse, dans une ambiance festive de partage absolue ! Du pur bonheur…

Les rencontres c’est aussi Jacques Bonnet, l’« Ermite des dunes mauritaniennes », dont j’avais vu le reportage à 2 reprises dans Envoyé Spécial ; C’est aussi Saïf, formidable orateur, Conservateur d’une des bibliothèques de Chinguetti, garant de la préservation de livres religieux ancestraux, patrimoine Mondial de l’Unesco… Nous l’aurions écouté pendant des heures ! C’est ce jeune guide passionné qui nous a fait la visite de la vieille ville de Ouadane ; Il y a aussi Sylvette, retraitée française, qui accueille depuis 10 ans, des visiteurs dans son auberge de charme à Chinguetti. Puis Geneviève, la « Mère Térésa de la Mauritanie » qui œuvre pour que les « joues des enfants d’Atar se remplissent » !  Enfin, les rencontres ce sont celles avec les guides, les chauffeurs, les cuisiniers, les chameliers et tous ces acteurs du tourisme local qui n’ont jamais perdu l’espoir de voir revenir les passionnés du désert. 

Khadi, Sid Ahmed, Mohamed, Boula, Salem, Abeïda … et bien d’autres ! Ils n’ont de cesse de rendre notre séjour inoubliable. D’une gentillesse incroyable, toujours à l’écoute, attentionnés, dans l’échange, désireux de nous faire comprendre leur environnement, ils nous font partager leur savoir, leur histoire, leurs problématiques et leur culture si riche de valeurs, de bienveillance et de tolérance.  

En Mauritanie j’ai eu le plaisir de retrouver des personnes comme vous et moi, ces voyageurs épris de grands espaces et de belles rencontres ; Beaucoup d’entre nous sont revenus « remplis » de ce séjour, chacun avec ce qu’il a « absorbé » dans son cœur et dans sa tête, chacun avec ce qu’il a pu partager, chacun avec ce qu’il a appris de l’autre et de soi …. 

Pour conclure ce récit, voici quelques « arrêts sur image » ; je vous laisse aller à votre tour à la rencontre de la Mauritanie, en vous souhaitant une belle évasion !


8 Mars 2018 - FOCUS SUR...

GENEVIEVE COURBOIS, « LA MERE TERESA DE LA MAURITANIE »

Les Enfants du Désert © Geneviève CourboisC’est le jour de mon départ à l’aéroport d’Atar, que je fais la connaissance de Geneviève Courbois également de retour pour la France après quelques semaines passées en Mauritanie…
Cette femme irradie par son dynamisme, son sourire et par le regard bienveillant qu’elle pose sur chacun d’entre nous !
L’attraction qu’elle exerce sur moi est instantanée...

Tous les mauritaniens qu’elle croise l’interpellent : « comment vas- tu Aicha ? », « le séjour a été bon, Aicha ? », « Ça fait plaisir de te revoir Aicha ! » … J’en déduis que « Aïcha » n’est pas une touriste venue découvrir ou redécouvrir la magnifique Mauritanie… Plutôt une personne publique, visiblement appréciée par les locaux. 

J’ai la chance de pouvoir échanger avec elle ; J’apprends que cette française surnommée « La Mère Térésa de la Mauritanie », est reconnue pour son implication auprès de la population locale et tout particulièrement pour les actions qu’elle mène en tant que fondatrice et Présidente de l’association « Les enfants du Désert ».
Dès mon retour en France, je décide de la contacter pour l’interviewer et vous faire partager ce qui anime cette femme exceptionnelle ! 

- Pourquoi vous appelle t’on Aicha ?

Pourquoi Aicha ? c'est tout simple : Geneviève est trop difficile à dire et la veille Salima (avec qui je travaillais à mes débuts en Mauritanie) m'avait appelé : Aicha. J'étais à Chinguetti avec un groupe de touristes quand on me demande : comment tu t'appelles ?... Geneviève ! quoi ? Geneviève ! de guerre lasse j'ai fini par dire Aicha !!!  

- Que faisiez-vous avant de lancer l’association « Les enfants du désert » ?

Il y a une trentaine d’années, j’ai rejoint mon mari en poste en Mauritanie, en tant que conseiller du Ministre du Développement rural. Pendant 7 ans, j’ai travaillé comme guide touristique pour une agence locale et j’accompagnais en freelance des groupes organisés venus de France. 

- Qui, quoi… vous a motivé à monter cette association ? Quelle est la genèse de cette histoire ?
Durant toutes ces années, j’ai été particulièrement sensible et témoin de drames qui touchaient des jeunes enfants en souffrance et malnutris. Mais l’histoire « Des enfants du désert » commence véritablement un soir dans un campement sur le reg entre Chinguetti et Ouadane. On souhaite me donner un bébé à la suite du décès d’une maman morte en couches ; ce nourrisson est mort dans mes bras faute de nourriture… 
J’ai alors compris qu’il était impératif pour moi, de remplir une mission : Donner à ces enfants et à cette population, une réponse spontanée et évidente à cette misère implacable que je côtoyais !
Je souhaitais continuer à me fondre dans le quotidien de cette population éprouvée et si démunie, en essayant de trouver des solutions et de pouvoir réagir à l'urgence :  aider les enfants à grandir, à se développer !
Derrière la beauté de ces paysages mauritaniens se cache une détresse terrible, une réalité douloureuse parmi la population où la survie quotidienne est un combat de chaque instant : manger !! Manger !!! 
Les Enfants du Désert © Geneviève Courbois
- Comment avez- vous mis en place l’association ? Quels ont été vos moyens ?

L’association « Les enfants du Désert » a maintenant 19 ans. C’est grâce aux quelques moyens financiers que j’avais accumulé en étant guide et à l’aide de mon mari pour la partie administrative, que la structure a été officialisée le 01 juillet 2000, à la Préfecture de la Rochelle. Le bureau était constitué d’amoureux de la Mauritanie, qui ne résidaient pas trop loin de chez moi. 

La hargne a été le moteur de mon combat ! Oui, j’avais la hargne, je n’avais ni peur d’aller taper à toutes les portes, ni de sensibiliser toutes les personnes à ma portée… Je me souviens avoir interpellé des groupes de touristes qui se sont avérés par la suite, être de futurs participants à nos actions et faire partie de nos équipes médicales ; Ils sont revenus chaque année sur le terrain pour soigner les populations même les plus isolées jusqu’à Telleba (Ouadane).
Je voudrais également vous relater un petit fait divers qui s'est passé tout au début de la création d'EDD ;   
A l’instigation d’un Egyptien, un tout nouveau concept venait de prendre forme parmi les grands voyagistes du monde entier : faire participer les touristes à un projet de développement en rapport avec le pays qu’ils allaient visiter.
La Mauritanie avait été retenue et j'étais donc conviée avec d'autres personnes, dans un grand salon parisien place Wagram ; Jacques Séguela, le Directeur de la Fnac et d'autres grandes personnalités - dont j'ai oublié les noms- étaient présentes !!! Les grandes associations (Unicef, Aids, etc…) étaient toutes là avec un représentant animé par une farouche volonté de démontrer leur projet ; Ils avaient tous des outils si performants (Rétroprojecteur, vidéo…), je me suis vite aperçue alors combien j'étais venue là  à "la légère" puisque sans rien, sans papiers et juste "la hargne" ! Il faut vous avouer que je n'étais pas du tout impressionnée et que j'attendais mon tour pour passer " au tableau" ! j'avais cependant le cœur qui battait à tout rompre : l'enjeu était de taille !
Arrive mon tour : la dernière du lot ! Et là je parle sans regarder personne, d'une voix assurée et forte. Je racontais dans un silence impressionnant ce que je vivais au milieu des enfants, ce que je voyais au milieu de la population, la « magie » de cette pauvreté et de cette misère criante et implacable qui nous amène à réaliser notre propre dénuement face à eux !
Je me souviens avoir terminé dans un silence...lourd ! Et là une voix s'élève du fond de la salle : "enfin quelqu'un qui parle vrai !". C'était le Directeur de la Fnac ! Des tonnerres d'applaudissements ont suivi, et j’ai réalisé que mon projet était réellement en mesure de sauver ces enfants ! Pour la petite histoire : le projet retenu était le circuit du « Train du désert » ; J'allais voir les touristes dans le car qui les emmenait et leur expliquais que grâce à 1 euro par jour et par personne en plus de leur séjour, ils allaient contribuer à sauver des enfants !!!
OUI Virginie je crois que j'ai "renversé" les montagnes à cette époque-là ! 19 années de lutte, de complicités, d’échecs, de succès… mais animées par un espoir fou !!!
Les Enfants du Désert © Geneviève Courbois
Au départ, nous avions très peu d’adhérents, mais une énergie folle se déployait partout… De nombreux bénévoles tout d’abord sur l’Ile de Ré puis partout en France, se sont mobilisés en mettant en place une multitude d’actions ; Ajoutons à cela, que de nombreux organismes et diverses associations sympathisantes de notre action humanitaire, nous ont soutenu si bien qu’en 4 ans, nous avons pu multiplier le nombre de centres d’accueil d’enfants à Atar.
Depuis, près de 50 bénévoles se sont relayés sur place, dont 4 équipes médicales (généralistes et dentistes) ; Etant en relation avec l’Association « Chirurgie cardiaque », j’ai même pu faire opérer 2 enfants mauritaniens, par le professeur Lecat !

- Localement, avez-vous rencontré des problèmes lors de la mise en place des premières actions ? 

Des maires m'ont aidé, d'autres ont voulu mettre notre budget dans le leur : une attention et une vigilance de chaque instant pour ne pas me laisser piéger par l'administration locale "intéressée" par l'envergure que prenait au fil des années l'importance de nos moyens : équipes médicales qui s'échelonnaient durant la saison, les médicaments que cela gênerait !!! Les nombreux bénévoles que j'accueillais chaque semaine et qui repartaient après 15 jours à 1 mois !! Tout cela était forcément regardé avec envie... Mais, nous n’avons jamais connu de soucis majeurs, bien au contraire !

- Quelles ont été les actions majeures menées par « Les enfants du Désert » en Mauritanie durant toutes ces années ?
Le but de notre association est d’aider à lutter contre la malnutrition des enfants, d’assurer leur suivi sanitaire et de contribuer à leur épanouissement.

Jusqu’en 2009, l’association a été fortement parrainée, soutenue financièrement et opérationnellement, ce qui a permis de multiplier les interventions partout en Mauritanie. Nous avons mené diverses actions auprès de la population d’Atar et dans les différentes oasis de la région de l’Adrar, dont principalement l’ouverture dans les quartiers les plus défavorisés d’Atar, de 9 centres accueillants près de 60 enfants chacun ; 
Dans chaque centre, une petite équipe de 3 personnes (une responsable, une nutritionniste, et une animatrice) épaulée par des bénévoles, prenait en charge tous les matins, des enfants en malnutrition confirmée (il n’est pas rare d’accueillir des enfants de 2 mois pesant 2 Kg, ou de 11 mois pesant 6 Kg…), au degré de pauvreté avéré et en grande difficulté familiale.Les Enfants du Désert © Geneviève Courbois
Une fois au centre, les enfants et les mamans les plus affaiblies (notamment quand elles allaitent), bénéficient d’une bouillie très nutritive et de quelques fruits. Tous les mois, un suivi de croissance et sanitaire (pour limiter les diarrhées) est effectué auprès de chacun des enfants ; Dans les cas les plus extrêmes, l’association met en place des dépistages de pandémies et procède -  quand cela est nécessaire - à des évacuations d’enfants vers l’hôpital de Nouakchott (interventions chirurgicales ou soins particuliers…).

Ces centres sont également des lieux d’éveil, mettant le jeu, l’échange et la joie dans les cœurs et sur les visages de tous ces enfants !

Nos actions s’attachent également à nous rendre dans des enclaves dans lesquelles les équipes médicales venaient dispenser des soins aux jeunes mais aussi aux vieux, et à  distribuer de la nourriture dans les quartiers pauvres de Atar ; l’association a soutenu des associations locales (handicapés etc…), aidé la population sous forme de dons en nature (lait, riz, farine, huile, sucre etc…), organisé de l’aide scolaire par exemple dans l’oasis de Amaria (jumelage avec d’autres écoles françaises, dons de livres et matériel scolaire, bouillie à la récréation…) et aidé à la l’implantation d’un jardin communautaire et d’un dispensaire à Teyarett. On peut dire que nos champs d’actions sont divers et tangibles !

- Quels sont les problèmes rencontrés aujourd’hui par l’association ? Quelle est la réalité actuelle de la situation ?
À la suite des évènements tragiques de 2007 (enlèvement et assassinat de 4 français en Mauritanie, par des djihadistes), causant la baisse conséquente de la fréquentation touristique et donc l’arrêt des vols sur Atar, les bénévoles ont cessé de venir et les aides pour l’association ont été moindres. En 2009, notre budget a diminué de 50%. Une coupe drastique s’est imposée, afin de continuer à nourrir un maximum d’enfants.
Nous avons dû fermer 3 des 9 centres d’accueil (soit 150 enfants), cesser toute aide dans les oasis que nous soutenions, et nous ne sommes plus en mesure d’intervenir auprès des personnes âgées les plus dénutries. J’ai dû rapidement prendre les devants et mettre en place un bureau exécutif local : dorénavant sur place, nous avons une responsable générale des centres (grande responsabilité puisque près de 360 enfants à gérer), une trésorière et un chauffeur avec voiture pour assurer les urgences. 
Les Enfants du Désert © Geneviève Courbois
- Quel avenir pour « Les enfants du désert » ?

Nous poursuivons nos campagnes de parrainages, heureusement quelques associations nous aident encore et continuent à mener des actions pour nous soutenir. Néanmoins, cela couvre pour l’année 2017, seulement 1/3 du budget annuel… Aussi, le devenir de notre association est réellement fragilisé… 
Cette année, j’étais partie pour tout arrêter… Et puis un formidable espoir est venu balayer cette décision tout simplement grâce au retour des vols charters ! Quelle émotion que d’avoir pu survoler après 10 ans, les massifs de l’Adrar : J’en pleurais !!! Même si j’avais multiplié mes venues par la route lors de la période « critique », le retour était différent et quel accueil de tous ceux qui m’attendaient à l’aéroport ! C’était le même spectacle dans les rues !  Je n’oublierai jamais ce retour ! Et non, nous n’avons pas le droit de les abandonner !!
Depuis la relance des vols sur Atar en 2017, 7 bénévoles se sont inscrits pour nous aider dans les centres ; D’autres personnes rencontrées m’ont proposé d’assurer un suivi sur les réseaux sociaux et j’ai retrouvé parmi les touristes, la même énergie, le même engouement et les mêmes intérêts pour l’association « Les enfants du Désert », qu’il y a 10 ans !
Alors oui, l’espoir est là… c’est grâce aux vols charters que l’association « Les enfants du Désert » a pu prendre son envol ! Chaque semaine, ils transportaient des nostalgiques et amoureux du désert. De nombreux touristes ont été sensibilisés par notre action ; Ils sont venus s’ajouter à toutes ces personnes qui en France, essayaient de trouver des moyens financiers pour garantir notre projet !
Au-delà de la rencontre avec la beauté des paysages, il y avait un autre rendez-vous : celui d'un véritable voyage intérieur qui les a tous interpellés ; Il s’est rappelé à eux tout au long de leur périple. Le vrai voyage s'est fait en eux, dans le silence de la nuit sous les étoiles, à travers le bruit du vent, grâce à la gentillesse naturelle des bergers et par les mille attentions portés par les uns et les autres. 
Dans ce pays "on ne possède que ce qu'on partage".... Et pour preuve les retours dans l'avion sont tellement plus chaleureux ! Tous ont reçu quelque chose ... et c’est très naturellement qu’ils ont envie de donner à leur tour : le désert est magique pour ça… j'ai été prise au piège moi aussi !

Si vous souhaitez soutenir « Les enfants du désert », toutes vos aides sont les bienvenues ! 
Le bénévolat est le maître mot de cette association ; Que vous soyez professionnels du milieu médical (médecins, pédiatres, dentistes, kinés, infirmiers…), du milieu socio-éducatif, petite enfance, logisticiens… Chacun avec vos compétences et expériences, vous pouvez soutenir les actions menées sur place.
Le parrainage est également primordial pour la survie de l’association ; Voici quelques chiffres que Geneviève a bien voulu nous communiquer : 
Un centre coute 250 euros en moyenne (eau, gaz, loyer, denrées, hygiène et les 2 salaires des intervenants) ; 
Chaque centre encadre 60 à 65 enfants + 2 responsables par centre, soit un total annuel de 13 150 euros pour 343 enfants, auxquels s’ajoutent les frais de gestion (trésorière et chauffeur). 
La dépense totale annuelle est de 15 488 euros, ce qui revient à dépenser 4.50/enfant/mois.
Un don de 10 euros minimum par mois permet à un enfant de se nourrir quotidiennement pendant un an !
Vous bénéficiez en outre d’un avoir fiscal, Un don de 10€ ne vous revient qu’à 3,40€…

Aussi, si vous souhaitez en savoir davantage sur l’association « Les enfants du désert », nous vous invitons à vous rendre sur le site http://www.lesenfantsdudesert.org/ 

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