Ethnies et Langue :
L'Inde est un foyer de civilisations parmi les plus anciens du monde. Il est la terre de naissance de quatre religions majeures – l'hindouisme, le jaïnisme, le bouddhisme et le sikhisme. L'anglais et 18 langues officielles sont parlés au sein du pays, dont le Hindi qui est la plus commune.
Tous les documents officiels sont désormais écrits en anglais et dans la langue régionale. Mais il existe plusieurs centaines d'idiomes dont une petite trentaine parlés chacun nativement par plus d'un million de personnes. Il y a autant de différences entre le suédois et le portugais qu'entre le tamoul et le pendjabi. Les deux principaux groupes de langues en Inde sont les langues indo-aryennes (plutôt au nord) et les langues dravidiennes (plutôt au sud et à l'est). L’anglais est parlé couramment par seulement 5 % de la population, ce qui fait tout de même 50 millions de personnes. C'est la langue des Indiens cultivés, et celle qui, paradoxalement, a aidé les mouvements indépendantistes anti-anglais à se répandre et se fédérer dans tout le sous-continent.
Cuisine :
Banquet de fumets, de saveurs et de couleurs, la cuisine indienne exprime métaphoriquement la personnalité du pays. Elle échappe à toute classification simpliste, tant la diversité est grande selon les régions. Les différences culinaires entre le Nord et le Sud, considérables, résultent
notamment du climat et des influences historiques. Le végétarisme strict est limité au Sud, à l'État du Gujarat et à certaines villes saintes. La vache est sacrée, mais les restaurants musulmans servent du buffle.
Dans le Nord, la viande, le pain et les céréales sont plus répandus, de même que la cuisine mughlai, apparentée à celles du Moyen-Orient et d'Asie
centrale, où les épices jouent un rôle plus important que le piment.
Dans le Sud, le riz accompagne des plats végétariens, pour la plupart fortement (voire extrêmement) relevés. Le dhal - sorte de purée de lentilles -
est omniprésent, en accompagnement ou comme base du repas. Le thali, originaire d'Inde du Sud, se déguste dans tout le pays. Cet assortiment de plats, servi dans le Sud sur un plateau recouvert de feuilles de bananier fraîches, forme un repas complet. Vous vous régalerez de curries de viande ou de poisson et de succulents tandooris (moins forts que les curries). Dans le Sud, le masala dosa, une crêpe de farine de lentilles farcie de légumes, constitue un excellent en-cas - voire un repas ! Le lassi, yaourt battu sucré ou salé, calmera le feu des aliments.
Budget et change :
La monnaie indienne est la roupie (Rp), divisée en 100 paisas.
Pour le taux de change, voir : http://www.xe.com/fr/
Depuis le 08.11.2016, les billets de INR 500 et INR 1000 sont interdits par le gouvernement indien dans le cadre de la lutte contre le blanchiment.
On peut changer les euros, généralement sans commission, dans les bureaux de change, dans certaines banques, ainsi que dans certains hôtels un peu chic. Attention, pour changer dans les banques, il faut s'armer de patience car l'opération demande souvent du temps. Préférer les bureaux de change, beaucoup plus rapides.
Attention : une fois sur place, veillez à conserver vos bordereaux de change ainsi que vos tickets de DAB (distributeurs automatiques de billets ; ATM en Anglais): ils peuvent vous être demandés pour changer les roupies qui vous resteront avant votre retour. Il est strictement interdit d'importer ou d'exporter des roupies indiennes. Refusez systématiquement les billets scotchés ou déchirés sur les bords : il vous serait impossible de vous en servir. Pensez aussi à garder sur vous de la monnaie et des petites coupures pour vos petites dépenses.
L’Inde est un pays bon marché. En termes de restauration, les fourchettes de prix ci-dessous s'entendent pour un repas complet pour une personne, sans autre boisson qu'une bouteille d'eau. Dans les adresses les plus économiques, ce qui fait finalement vraiment la différence, c'est de manger végétarien ou non.
Ainsi, dans la catégorie « Très bon marché », les restos non végétariens sont assez rares :
Très bon marché : moins de 160 Rps (2 €).
Bon marché : 160-400 Rps (2-5 €).
Prix moyens : 400-800 Rps (5-10 €).
Chic : 800-1 600 Rps (10-20 €).
Très chic : plus de 1 600 Rps (20 €).
Climat :
Au Rajasthan
Le temps est une grande partie de l'année sec et chaud. La température grimpe de manière conséquente de mai à juin dépassant fréquemment 40¤°C. Après cette période la plus chaude, succède un épisode assez court dans cette région de mousson de juillet à septembre rafraîchissant et humidifiant un peu ce désert.
De septembre à mars, les températures sont douces (entre 15 °C et 20 °C) et correspondent au meilleur moment pour se rendre en Inde.
Au Ladakh et Zanskar
On peut se rendre au Ladakh et au Zanskar une grande partie de l'année. Au printemps : le temps peut être déjà chaud la journée. C'est la bonne période pour assister aux nombreux festivals. Les treks de moyenne altitude (aux environs de 4000 mètres sont possibles). En été : les journées sont généralement belles et sèches avec des passages nuageux l'après-midi. Des pluies violentes à caractère orageux sont observées plus fréquemment depuis quelques années. A l'automne : c'est la meilleure saison, mais peu nombreux sont ceux qui le savent ! Jusqu'à la mi-octobre, il n'y a aucune difficulté pour pratiquer le trekking. Le temps est beau, généralement froid et sec, engendre des lumières fantastiques.
Au Kerala, Karnataka et Tamil Nadu
La meilleure période s'étend de mois de novembre au mois de mars. Le ciel y est toujours clair et les températures restent très clémentes, à l'instar du printemps européen. La journée, le thermomètre oscille entre 14 et 32°C. La saison des pluies va de mai à octobre. Attention il peut faire frais le soir, en montagne pendant le Trekking. La température peut atteindre 0° C en hiver au camp le plus haut en altitude (2450 m). Prévoyez un duvet et une polaire en conséquence. Le Kerala est une région tropicale bordée par une côte maritime et les «western ghâts», un massif de montagnes à l'ouest de l'Etat, qui protègent la région du vent sec qui vient du nord. Il y a deux saisons: la mousson (juin à septembre et d'octobre à novembre) et l'été (février à mai).
Pourboires :
Le pourboire est une coutume très ancrée dans la vie quotidienne des indiens. A chaque service rendu, un pourboire est remis. Vous risquez donc d’être souvent sollicités pour de menus pourboires : bagagistes, chameliers, rangers dans les parcs nationaux, guides locaux, serveurs etc, sans oublier bien sûr votre guide et vos chauffeurs. Ne pas remettre de pourboire est tout de suite interprété comme une insatisfaction (ou une incivilité) de votre part.
Certains pourboires seront remis par votre guide mais voici une idée des montants à prévoir :
- environ 300 roupies par personne et par jour pour votre guide principal (4€)
- environ 200 roupies par personne et par jour pour votre (vos) chauffeur(s) (2,50€)
- environ 10 roupies par bagage pour les bagagistes (0,12€)
- environ 10% de la note pour les serveurs (lorsque les repas sont pris en charge par le guide, il remettra le pourboire lui-même)
- environ 10 roupies par personne pour les gardiens de vos chaussures à l’entrée d’un temple ou d’un mausolée
Toutefois, il est important de considérer que le pourboire, demeurant facultatif (n’étant pas une partie du salaire), doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction du travail et des petites attentions de l'équipe locale.
Electricité :
Le voltage est de 220 volts. La différence se fait sur les prises de courant. Certaines sont comparables à celles qu'on trouve en France (fiches rondes). D'autres possèdent des fiches certes rondes, mais aux orifices plus larges et plus écartés que nos prises. Dans la plupart des cas, un adaptateur traditionnel fait l'affaire.
Décalage horaire :
L'heure indienne est en avance de 5h30 sur celle du méridien de Greenwich. Donc, comme le pays ne change pas d'heure, quand il est 12h en France, il est 16h30 en Inde l'hiver (+ 4h30) et 15h30 l'été (+3h30). Que l'on soit à Mumbai ou Kolkata, c'est la même heure, d'où un certain décalage lumineux au sein du pays !
Internet :
Dans les villes importantes ou lieux touristiques, presque tous les hôtels et guesthouses (mais aussi certains cafés occidentalisés) sont désormais équipés du wifi, gratuit pour les clients, et d’un ordinateur relié à Internet, généralement aussi en libre accès. Aucun problème pour se connecter donc !